Fabrice Luchini

Fabrice Luchini à Bordeaux !

« J’ai fait une première lecture de textes et poèmes de Victor Hugo devant le public en juin 2021, dans les jardins de la Maison de Chateaubriand.

Contrairement à la phrase d’André Gide, pourtant fin analyste, « Quel est le plus grand poète français ? Victor Hugo, hélas », il y a pour moi des éblouissements dans les écrits de Victor Hugo qui dépassent l’artisan doué, et des bonheurs d’écriture qui surgissent de sa création très féconde.

Parallèlement au spectacle sur La Fontaine et le confinement que je jouais à ce moment, j’ai eu envie de revenir à cet exercice plus austère, afin de proposer au public une pure lecture de textes, et notamment le sublime Booz endormi, que Marcel Proust définissait comme le plus beau du 19^ème siècle, des poèmes sur la mort de sa fille ou des commentaires d’écrivains comme Charles Baudelaire et Charles Péguy sur Victor Hugo. La lecture démarre au moment de son exil à Jersey et Guernesey, et évoque notamment la mort de sa fille Léopoldine.

Je dédie cette lecture à la réalisatrice Sophie Fillières, qui nous a quittés en juillet 2023, avec qui j’ai eu l’immense plaisir de préparer un film sur Victor Hugo. »

Fabrice Luchini

De et avec Fabrice LUCHINI
Mise en scène : Emmanuelle GARASSINO
Lumières : Laurent BEAL

Remerciements

Fabrice Luchini remercie son ami Thierry Consigny, dont l’enthousiasme lui a donné envie de redécouvrir Victor Hugo, Bertrand Dermoncourt, directeur général de Radio Classique, et Yves Angelo, réalisateur et directeur de la photographie, pour leur aide dans le choix des musiques de Beethoven et le grand spécialiste français de Victor Hugo, Jean-Marc Hovasse.

« Et lui (Luchini), en a-t-il du génie, alors qu’il chaloupe, sans jamais chavirer, du tragique au comique et distille, chez le spectateur, une envie forcenée de beauté et d’intelligence mêlées. », Le Monde

 « Presque deux heures d’une déferlante de sensations, d’émotions et de mots où il n’est question que de Victor Hugo. », Le Monde

 « On verra combien Luchini explore, laboure le texte. Ne récite pas, ne déclame pas, ne chante pas. Creuse. », Télérama

 « Fabrice Luchini ne joue pas le mot, l’anecdote, juste le rythme, le souffle, l’âme de la phrase. », Télérama

 « Le comédien lit cet Hugo « au bout du rouleau » avec ce ton clair-obscur, sans lyrisme, cette voix qui a de l’oreille. », Le Figaro